Identification des éléments à inclure dans les procédures de sauvegarde (types de données, fréquence, destinations, etc.)

L’identification des éléments à inclure dans les procédures de sauvegarde est une étape cruciale pour garantir que les sauvegardes sont effectuées de manière appropriée et efficace. Voici les principaux éléments à prendre en compte lors de l’élaboration de ces procédures :

Types de données : Identifier clairement les types de données à sauvegarder. Cela peut inclure :

Fréquence des sauvegardes : déterminer à quelle fréquence les sauvegardes doivent être effectuées en fonction de la criticité des données. Par exemple :

Méthodes de Sauvegarde : préciser quelles méthodes de sauvegarde seront utilisées. Les méthodes courantes comprennent :

Destinations des sauvegardes : spécifier où les sauvegardes seront stockées. Cela peut inclure :

Conseil

Appliquer la règle 3-2-1.

Appliquer des mesures de sécurité à prendre pour protéger les données sauvegardées contre l’accès non autorisé.

Rétention des données : indiquer la durée où les données sauvegardées seront conservées. Cela dépendra des besoins de l’entreprise et des exigences légales. Par exemple :

Chiffrement des données : chiffrer les données sauvegardées pour garantir leur sécurité pendant le stockage et la transmission.

Vérification des sauvegardes : inclure des procédures pour vérifier régulièrement l’intégrité des sauvegardes. Cela peut impliquer la vérification des journaux d’activité, la comparaison des données sauvegardées avec les données sources, etc.

Documentation : documenter toutes les procédures de sauvegarde de manière claire et concise. Assurez-vous que la documentation est régulièrement mise à jour en fonction des changements dans l’environnement informatique de l’entreprise.

En identifiant ces éléments et en les intégrant dans les procédures de sauvegarde, vous pouvez garantir que les sauvegardes sont réalisées de manière cohérente, conforme aux besoins de l’entreprise et en ligne avec les meilleures pratiques de gestion de la continuité des activités. Cela permet de minimiser les risques de perte de données et de perturbation des opérations en cas d’incident.

Documentation des étapes détaillées pour réaliser les sauvegardes conformément aux bonnes pratiques

Bonnes pratiques pour réaliser des sauvegardes

Fiche de découverte des bonnes pratiques à adopter pour les sauvegardes

CYBER MALVEILLANCE.GOUV.FR

Établissement des procédures détaillées pour la restauration des différentes catégories de données

Responsabilités :

Méthodes de restauration :

Étapes de vérification, de validation et de suivi des restaurations de données

La vérification, la validation et le suivi des restaurations de données sont des étapes garantissant que les données restaurées soient exactes, complètes et conformes.

Vérification initiale de la restauration :

Action de restauration :

Restauration des données : suivre les procédures de restauration pour restaurer les données à partir des sauvegardes ou du stockage approprié. S’assurer de respecter le planning de restauration établi.

Vérification de la restauration :

Validation de la restauration :

Suivi de la restauration :

Recettage : demander aux parties prenantes (clients ou utilisateurs finaux) de valider les données restaurées.

Conformité avec les procédures : suivre toutes les procédures de restauration établies.

Formation et sensibilisation : s’assurer que les personnes responsables de la restauration sont formées et connaissent les dernières procédures et les meilleures pratiques.

Post-suivi : effectuer régulièrement des vérifications de la restauration, même après que le système est revenu à la normale. Les données peuvent se dégrader au fil du temps, il est donc important de maintenir la qualité des sauvegardes (4 à 10 fois par an).

Révisions et mises à jour de la documentation : réviser régulièrement la documentation des étapes de vérification, de validation et de suivi pour vous assurer qu’elle reste à jour et reflète les changements dans l’environnement informatique de l’entreprise.

En suivant ces étapes de vérification, de validation et de suivi des restaurations de données, vous pouvez garantir que les données restaurées soient fiables et conformes, ce qui est essentiel pour maintenir la continuité des activités ou reprendre la productivité et maintenir la sécurité des données.

Établissement d’un calendrier de sauvegardes en fonction des exigences de chaque type de donnée

Guide général pour établir le calendrier

Le guide repose, avant d’établir une notion de temps, sur l’identification du type de données, leur importance et la fréquence de sauvegarde.

Choisir le bon moment de la sauvegarde : décider du moment de la journée où les sauvegardes auront lieu (exemple : les sauvegardes complètes peuvent être programmées la nuit pour minimiser l’impact sur les opérations en cours).

Établir un calendrier : créer un calendrier de sauvegardes qui spécifie les jours et les heures où chaque type de donnée sera sauvegardé. Utiliser un format de calendrier facile à comprendre (et à exporter) afin que les parties prenantes sachent quand exécuter les sauvegardes ou quand elles seront exécutées.

Automatiser les sauvegardes : utiliser des outils d’automatisation (ou scripts avec planificateur = Microsoft Task Scheduler ou Linux Crontab) pour planifier et exécuter les sauvegardes en fonction du calendrier établi. Cela garantit une exécution régulière et fiable des sauvegardes.

Documenter le planning : documenter le calendrier de sauvegardes et s’assurer que toutes les parties concernées, y compris les administrateurs système, sont informées de leurs responsabilités en matière de sauvegarde.

ExempleExemple concret d’un guide calendaire de sauvegarde

Entreprise : PME IT-IT, une entreprise de services informatiques offrant des solutions d’infrastructures pour d’autres entreprises.

Types de Données :

Niveaux d’importance :

Fréquence de Sauvegarde :

Calendrier de sauvegarde :

Nota :

Cet exemple illustre comment une PME peut établir un calendrier de sauvegardes en fonction des exigences spécifiques pour chaque type de donnée, en tenant compte de leur importance et de la fréquence nécessaire pour minimiser, voire éviter les risques de perte de données.

Définir des priorités de sauvegarde en cas de contraintes de ressources

Lorsqu’une entreprise est confrontée à des contraintes de ressources (matérielles, logicielles, humaines, budgétaires et temporaires), il est essentiel de définir des priorités de sauvegarde pour s’assurer que les données critiques sont protégées en premier lieu.

Pour prioriser en fonction des contraintes de ressources, il faut identifier les données vitales.

À partir de là, on détermine à quelle fréquence ces données doivent être sauvegardées. Les données très critiques peuvent nécessiter des sauvegardes plus fréquentes que d’autres.

On classe les données par priorité : on crée une classification des données en fonction de leur importance. Par exemple :

Nota :

Ces priorités peuvent être adaptées/révisées aux besoins spécifiques de chaque organisation. Elles doivent être écrites noir sur blanc pour que les parties prenantes comprennent bien le classement.

On sauvegarde en différentielle ou en incrémentielle si les ressources (vitesse de transmission ou matériel ou stockage) sont limitées, cela économise de l’espace de stockage et du temps.

On met en place une rotation de données si les contraintes de stockage sont importantes, cela signifie que seules certaines données sont sauvegardées à certains moments, tandis que d’autres sont exclues.

Nota :

S’assurer que les données exclues ne sont pas essentielles à court terme.

On planifie et on exécute les sauvegardes en fonction des priorités établies.

Définir un plan de tests réguliers pour évaluer l’efficacité des procédures de restauration

Pour évaluer l’efficacité des procédures de restauration, il est essentiel de mettre en place un plan de tests réguliers.

Plan général de tests réguliers pour évaluer l’efficacité des procédures de restauration

Objectif des tests : évaluer l’efficacité des procédures de restauration des données en cas de sinistre ou de perte de données.

Fréquence des tests : les tests doivent être effectués de manière régulière, généralement plusieurs fois par an (jusqu’à 1 fois par mois), pour garantir la fiabilité des procédures de restauration.

Étape 1 : préparation

Étape 2 : exécution du test

Étape 3 : évaluation et documentation

Étape 4 : rapport et communication

Étape 5 : révision et suivi

En suivant ce plan de tests réguliers, vous pouvez garantir que vos procédures de restauration soient efficaces et que l’entreprise sera prête face à des situations de perte de données ou de sinistre.

ExempleExemple concret d’un plan de tests réguliers d’évaluation de procédures de restauration pour une PME

Entreprise : la PME IT-IT est une entreprise de services informatiques offrant des solutions d’infrastructures pour d’autres entreprises.

Objectif des tests : évaluer l’efficacité des procédures de restauration des données de la PME IT-IT en cas de sinistre ou de perte de données.

Fréquence des tests : les tests seront effectués 4 fois par an, en janvier, en avril, en juillet et en octobre, pour garantir la fiabilité des procédures de restauration.

Étape 1 : préparation

Étape 2 : exécution des tests (janvier = test 1, avril = test 2, juillet = test 3, octobre = test 4)

Étape 3 : évaluation et documentation

Étape 4 : rapport et communication (février = test 1, mai = test 2, août = test 3, novembre = test 4)

Étape 5 : révision et suivi (mars = test 1, juin = test 2, septembre = test 3, décembre = test 4)

En suivant ce plan de tests réguliers, les procédures de restauration de l’entreprise IT-IT sont forcément efficaces et l’entreprise est prête face à des situations de perte de données ou de sinistres divers.

Programmer des tests de restauration selon les priorités et les contraintes de l’entreprise

La programmation de tests de restauration en fonction des priorités et des contraintes de l’entreprise est presque vitale pour s’assurer que les données critiques ou non peuvent être récupérées en cas de nécessité.

Programmer un plan de tests de restauration selon les priorités et les contraintes de l’entreprise

En suivant ces étapes, vous pouvez programmer des tests de restauration qui répondent aux priorités de l’entreprise et qui assurent que les données les plus critiques sont récupérées de manière fiable, contribuant ainsi à la continuité des activités et en respectant les contraintes.

ExempleExemple concret d’un plan de tests de restauration selon les priorités et les contraintes de l’entreprise IT-IT

Entreprise : la PME IT-IT est une entreprise de services informatiques offrant des solutions d’infrastructures pour d’autres entreprises.

Objectif des tests : assurer que les données critiques de l’entreprise peuvent être restaurées avec succès en cas de sinistre ou de perte de données.

Priorités des Données : IT-IT a identifié trois catégories de données critiques : finances, clients et développement.

Fréquence des tests (peu importe les ressources attribuées) :

Calendrier des tests :

Automatisation : les tests de restauration seront effectués et automatisés à l’aide de CRONTAB et de scripts BASH incluant au moins la commande tar -xvzf.

Documentation : les résultats de chaque test seront soigneusement documentés et intégrés dans un tableau de type Excel.

Formation : le personnel responsable des tests de restauration sera formé en interne par l’ingénieur système (ressource interne).

Révision : en janvier de chaque année, le calendrier des tests est révisé pour rester en phrase avec les attentes/besoins.

Communication : les fichiers Excel représentant les tableaux de bord sont communiqués à tous les employés et la direction. Une anonymisation et/ou une pseudonymisation des données sont implémentées.

En suivant ce plan de programmation des tests de restauration, l’entreprise IT-IT peut permettre à ses données d’être récupérées en cas de besoin, tout en tenant compte de la priorité des données et des contraintes de ressources.