Rôle d'une DSI

Aujourd'hui, l'enjeu sécuritaire impose aux DSI (Directions des Systèmes d'Information) une meilleure organisation afin de répondre très rapidement aux menaces, et avant tout de trouver le meilleur compromis entre le « tout sécuritaire » et « l'expérience utilisateur » pour l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise. Depuis la pandémie de Covid-19, les enjeux sécuritaires liés au télétravail ont révélé de nombreuses défaillances. Découvrons ensemble ces nouvelles organisations.

La première mission d'une DSI est d'aider à la coordination du travail des équipes managériales autour de solutions IT performantes et fiables. L'enjeu est de taille car les services IT doivent aider au bon fonctionnement de l'entreprise mais en aucun cas freiner la bonne marche de celle-ci.

Ensuite, la DSI doit aider à améliorer et à identifier les systèmes générateurs de surcoût, tout en gardant un niveau de sécurité optimal. Son rôle est donc élargi, non seulement aux métiers, mais encore à la stratégie commerciale, aux services, aux projets et à la sécurité des données.

La DSI doit veiller en permanence à innover technologiquement afin de s'adapter aux nouveaux usages. Elle doit permettre à l'entreprise d'accepter et d'intégrer l'innovation. Nous l'avons tous vécue durant cette pandémie : l'accélération du télétravail et des nouveaux outils de communication, de gestion de projets, etc. Bref, le monde a changé à vitesse grand V et les DSI doivent s'y adapter.

Objectifs des DSI

Les coûts de l'informatique

Dans une entreprise, il est primordial, pour la DSI, de connaître de manière globale la structure informatique de l'entreprise et ce qui l'entoure. Cela permet de budgétiser et d'optimiser les coûts du SI (Système d'Information).

Pour effectuer le calcul du coût de l'informatique, il faut prendre en compte plusieurs choses : l'aspect matériel et logiciel, la sauvegarde, la gestion, la maintenance à effectuer ou encore le développement. Il y a également une partie indirecte, comme le coût des locaux techniques, la consommation d'énergie, les formations, le salaire des techniciens, etc. D'où l'importance de connaître la structure de l'entreprise. La DSI utilise la méthode ABC (Activity Based Costing) qui se base sur 2 référentiels que nous allons voir, afin de justifier les moyens financiers à prévoir. Il y a en effet de plus en plus de technologie, ce qui ne permet pas toujours de minimiser le budget.

Référentiels d'évaluation des coûts de l'informatique

Il existe deux référentiels sur lesquels la DSI peut se baser :

Le modèle de benchmarking des coûts informatiques du Cigref

Le Cigref (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises) et l'AFAI (Association Française de l'Audit et du Conseil Informatique) ont créé en 2004 l'IGSI (Institut de la Gouvernance des Systèmes d'Information). Il représente un des premiers instituts nationaux de gouvernance des systèmes d'information, avec les objectifs suivants :

• faire en sorte de rationaliser les systèmes d'information et d'organiser l'entreprise du futur,

• proposer des références et un cadre de rencontre permettant des SI plus lisibles,

• créer de la valeur et évaluer plus particulièrement celle créée par les systèmes d'information,

• promouvoir des normes à l'international.

Ce modèle va permettre à la DSI de se positionner dans une entreprise, mais également de piloter les coûts informatiques, et enfin de s'améliorer à l'aide du modèle de benchmarking (créé en 2006) qui utilise un langage commun, qui est à la fois reconnu et utilisé.

Ce modèle suit la méthode ABC et se démarque au travers de 3 niveaux liés entre eux :

• «  Ressources » = le budget,

• « Activités » = les projets, la maintenance,

• « Services » = les services du catalogue,

ABC

Le modèle d'analyse des coûts de la production informatique du CRIP

Le CRIP et son groupe de travail « Analyse des coûts de production » ont créé un référentiel toujours basé sur la méthode ABC.

Le modèle CRIP demande un suivi plus pointu des tâches opérationnelles des équipes de production. Cependant, il offre également une imputation plus judicieuse des coûts sur le service. De ce fait, le modèle CRIP détaille encore plus certaines activités.

Le modèle CRIP est composé de deux modèles :

• un modèle d'activité basé en centre technologique,

• un modèle basé seulement sur le service par catalogue / typologie de services.

Il y a également deux types d'activités de ce modèle :

• Activité d'acquisition : coût d'acquisition et de maintien en condition (MCO) opérationnelle de la technologie.

• Activité humaine : exploitation et administration.

Fondamental

L'intérêt du suivi de ces modèles est qu'il contribue à resserrer les liens avec les parties prenantes tout en améliorant les échanges. Cela permet aussi de mieux piloter ses activités et de formaliser un catalogue de services. De plus, il sera possible d'introduire une logique « technique » dans l'évaluation des coûts et cela, au travers des inducteurs d'activité. On pourra donc simplifier la mise en place d'un modèle de facturation, par exemple. La DSI obtient des gains conséquents au niveau de sa profitabilité et améliore ses performances. Pour terminer, il sera possible de réaliser un benchmark, principalement au niveau des activités définies dans le modèle, sur la base d'un référentiel « ouvert ».

Le fait de calculer le coût informatique de son entreprise permet d'avoir connaissance précise du coût total de son système d'information et, donc, de le budgétiser plus précisément et de l'anticiper. De plus, cela va permettre d'optimiser d'abord ces frais en interne. Une fois localisés, les coûts non-indispensables vont pouvoir être supprimés en mettant en place de nouveaux process.

Performance en matière Agile

Ces dernières années, les compétences essentielles ont vite évolué. Cependant, de nombreuses entreprises n'ont pas fait le nécessaire pour évoluer rapidement. Le manque de réactivité génère une baisse de l'intéressement des apprenants et leur implication, ce qui engendre un déficit grandissant des compétences nécessaires et disponibles. Avec une bonne approche, il est possible de créer de nouvelles conditions plus favorables pour provoquer la motivation et développer l'agilité, elle-même bien disposée à la réalisation des objectifs de l'entreprise.

Il est indispensable que les collaborateurs soient pleinement engagés et se sentent impliqués pour développer leurs compétences dans une entreprise afin qu'elle puisse grandir. Cela apporte des avantages aux salariés comme à l'entreprise. D'après des recherches, on a pu constater qu'un grand nombre de salariés aimerait s'impliquer davantage dans leur développement professionnel et recherche intensément les opportunités de le faire.

Cela n'est pas toujours simple à mettre en place, car il arrive parfois que les salariés soient déçus par ce qui leur est proposé si cela ne répond pas à leurs attentes, ce qui peut être négatif pour l'entreprise. Il est difficile pour les collaborateurs et les managers de savoir réellement quels sont leurs besoins.

C'est pour cela qu'il est très important de mener un processus de recherche des besoins à venir dans l'entreprise et des solutions que les collaborateurs pourront apporter.

Sécurité globale

Il est devenu indispensable et primordial de sécuriser l'IT de son entreprise. De nos jours, il y a de plus en plus de menaces et d'attaques, ce qui impacte directement l'organisation de l'entreprise lorsque cela se produit.

La quasi-totalité des entreprises sont aujourd'hui équipées de pare-feu, de logiciels antivirus et de sauvegardes de données récurrentes. Malgré cela, la garantie de sécurité absolue n'est pas avérée.

Il y a quelques bonnes pratiques à mettre en place afin d'optimiser la sécurité globale de son entreprise :

• Les mises à jour sont primordiales ; souvent, les logiciels ne sont pas ou mal entretenus.

• Une attention particulière doit concerner les appareils extérieurs (smartphones, tablettes des salariés, visiteurs, etc.), car ils sont exposés aux attaques malveillantes.

• Veiller à mettre en place une charte dans l'entreprise concernant l'utilisation de l'informatique.

Le facteur principal du danger reste à 80 % l'humain et seulement 20 % pour la partie technique. Il est important que des autorisations ou interdictions soient mises en place sur les postes de travail selon le travail de chacun. Une charte doit également être instaurée dans les entreprises, et les formations recommandées pour sensibiliser le personnel. La sécurité du système d'information nécessite la protection de tous ses accès ; qu'ils soient locaux ou distants.

Chaque environnement informatique, que ce soit les postes de travail, les serveurs, les accès, les interconnexions, internet, la messagerie ou autres, doit être sécurisé.

Les innovations comme le « Télétravail »

Définition

L'innovation désigne l'introduction sur le marché d'un produit ou d'un procédé nouveau ou significativement amélioré par rapport à ceux précédemment élaborés par l'unité légale.

Il y a deux types d'innovations :

• L'innovation de produits (biens ou services), qui inclut les changements significatifs de design et les biens ou services numériques.

• L'innovation de procédés (incluant les innovations d'organisation et de marketing) concerne la production et les méthodes de développement, la logistique et la distribution, le système d'information et de communication, les tâches administratives et la comptabilité, l'organisation des procédures, la gestion des relations avec les fournisseurs, l'organisation du travail, les processus de décision, les ressources humaines, le marketing, l'emballage, la tarification et le service après-vente.

ComplémentSource

Insee

Le télétravail et l'innovation

Avec la pandémie que l'on connaît depuis 2019, le télétravail s'est répandu un peu partout et s'est normalisé. De plus en plus d'entreprises ont eu recours au télétravail et l'ont même instauré dans certains cas de façon permanente.

Ces innovations récentes ont facilité le travail depuis le domicile en rendant disponibles les technologies nécessaires. On peut penser que cette pandémie est un tournant dans l'utilisation des nouvelles technologies car ce changement a permis d'améliorer l'interactivité à distance.

L'innovation a par ailleurs modifié la façon de travailler de nombreuses professions. Les changements réglementaires ont par exemple donné la possibilité aux professionnels de santé d'effectuer des consultations virtuelles.

Il faut alors se poser la question : « Est-ce que, sur le long terme, cette innovation aura un impact positif ou négatif sur la capacité à innover ? »

L'innovation dans les entreprises dépend de plusieurs facteurs. D'après une étude, on peut en identifier 20, notamment les 3 suivants qui sont le plus souvent cités :

1. la collaboration,

2. le management de l'innovation,

3. la gestion des connaissances.

Les plus et les moins du télétravail

La visioconférence facilite l'accès à une information spécialisée. Un ensemble d'outils informatiques permet d'organiser facilement l'interaction entre collaborateurs, ce qui est une condition essentielle à la production d'idées et à l'échange d'informations. L'efficacité du processus dépend de l'outil utilisé.

En revanche, ce mode de fonctionnement aurait un impact négatif sur la stimulation de la réflexion et la capacité à proposer des idées nouvelles chez les collaborateurs, n'ayant plus d'entretiens planifiés ou informels ni de contact direct entre eux. L'alternative à cela serait de mixer présentiel et distanciel.

Complément

Bonnes pratiques

Sécurisation des postes distants

Les salariés ont changé leurs habitudes de fonctionnement dans le travail. Le développement du travail à distance n'a pas échappé aux pirates qui multiplient les attaques. Cela incite les entreprises à revoir leur niveau de sécurité et à informer leurs salariés sur le risque permanent.

« Les crises ont souvent du bon pour les pirates. Le premier confinement de 2020 a ainsi déclenché une vague d'attaques visant notamment à exploiter l'isolement des salariés et la Covid. Les menaces prennent en particulier la forme de sites et d'e-mails de phishing, mais aussi de ransomwares. En conséquence, les entreprises ont dû continuer d'investir dans la sécurité informatique. En 2020, 45 % des entreprises françaises sondées par IDC ont même augmenté leurs dépenses. Pour 46 %, la priorité est de se protéger contre les attaques ciblées. »

Source : Zdnet

Points sur la sécurité d'un salarié en télétravail

Point n°1 : pensez aux mises à jour qui sont très importantes, elles permettent d'améliorer et de corriger les failles possibles. Vous pouvez même les configurer automatiquement.

Point n°2 : il faut dissocier le personnel du professionnel sur votre ordinateur afin de réduire les risques de problèmes informatiques ou de piratage. Vous n'êtes pas à l'abri d'un mail frauduleux sur votre boîte professionnelle, mais il est conseillé de fonctionner de cette façon.

Point n°3 : sécurisez votre WiFi à l'aide d'une clé forte et activez le WPA2, cela permettra de protéger votre accès réseau.

Point n°4 : mettez en place un antivirus, cela vous permet de voir en temps réel la protection et de détecter les menaces.

Point n°5 : amplifiez la sécurisation de vos mots de passe, ce qui protégera davantage vos comptes. Vous pouvez, pour cela, utiliser des générateurs de mots de passe.

Point n°6 : il est primordial de sauvegarder vos données. Pour cela, vous avez la possibilité d'utiliser une sauvegarde Cloud, un disque dur externe, une clé USB, un espace de stockage que votre employeur vous met à disposition ou encore un NAS. Cela peut être très utile en cas de panne/défaillance ou d'attaque.

Points sur la sécurité en télétravail pour l'entreprise

Point n°1 : l'entreprise a tout intérêt à fournir le matériel aux salariés en télétravail pour une question de sécurité, puisque l'entreprise aura administré et sécurisé ce matériel.

Point n°2 : mettre en place une connexion à distance avec un VPN.

Point n°3 : il est important d'avoir une sauvegarde effective et régulière, qui permettra de remettre rapidement les choses en ordre en cas d'attaque ou de défaillance.

Point n°4 : instaurer une authentification multifacteur, par exemple, pour la connexion aux différents actifs de l'entreprise.

Point n°5 : les logs sont également à conserver et à suivre car, en cas d'attaque, il sera possible de comprendre ce qui est arrivé, et ainsi d'apporter une solution.

Point n°6 : l'entreprise se doit d'informer et de sensibiliser ses salariés concernant les risques éventuels et d'être disponible lorsqu'un salarié rencontre un problème.

Sécurisation des outils de communication

Les communications s'effectuent entre les systèmes informatiques et les terminaux en passant par les réseaux locaux (LAN) et les réseaux étendus (WAN).

Les employés d'une entreprise disposent d'outils de communication qui sont des solutions personnalisées et professionnelles. Il arrive que les salariés soient contraints d'utiliser des applications grand public. Alors que nous avons de plus en plus recours à ces outils, il est important qu'ils soient sécurisés. Quand ces outils sont utilisés sans protection, il y a un risque de fuite de données, d'informations privées, etc.

Il existe des solutions de messageries et de collaborations professionnelles permettant d'enlever les freins à la collaboration tout en proposant des outils de communication sûrs et efficaces sur le lieu de travail.

L'accès distant est couramment utilisé lorsque les salariés sont en dehors de leur entreprise. Il est nécessaire de gérer les droits d'accès avec prudence et correctement. Il est également indispensable, dans ces cas de figure, d'utiliser un pare-feu pour contrôler et sécuriser les accès.

La sécurité des communications se donne pour objectif de protéger l'information pendant les connexions entre les sites distants d'une entreprise ou d'une organisation en général. Ces connexions peuvent se faire par liaisons spécialisées et sécurisées, comme les canaux sécurisés de type VPN. Il ne faut pas oublier les réseaux sans fil et les sécuriser également avec l'utilisation du chiffrement et le contrôle des adresses MAC par exemple.

Lutter contre la malveillance rançongiciel et autres

Qu'est-ce qu'un rançongiciel ?

Appelé également ransomware (en anglais), il s'agit d'un logiciel malveillant qui va chiffrer une partie ou la totalité des données d'un système informatique, bloquant ainsi son accès.

Un logiciel malveillant de type rançongiciel

Ce logiciel va s'attaquer, en premier lieu, à une machine (soit un ordinateur soit un smartphone) lorsqu'on ouvre une pièce jointe infectée ou en cliquant sur un lien malveillant dans un mail. Cela arrive également lorsque l'on navigue sur un site compromis ou lors d'une intrusion dans le système informatique par le réseau.

Son but est d'extirper de l'argent à la personne ou à l'organisme visé, en échange de la non divulgation de ses données.

Comment lutter contre la malveillance rançongiciel et autres

En cas d'attaque, vous avez accès à un document en ligne, « guide pratique », proposé par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. Ce guide explique comment se comporter face à ce genre de situation.

Conduite à suivre en cas d'attaque :

1. N'éteignez pas l'ordinateur, la tablette ou le téléphone sur lequel a lieu l'attaque.

2. Déconnectez immédiatement du réseau les appareils concernés.

3. Appelez immédiatement votre service informatique ou une personne spécialisée.

4. En aucun cas vous ne devez payer la rançon demandée.

5. Déposez une plainte auprès des services dédiés.

6. Identifiez la source de l'infection.

D'autres attaques malveillantes de tout genre existent. Pour se prémunir contre celles-ci, il faut effectuer les mises à jour des logiciels régulièrement, avoir un système de sauvegarde efficace, faire attention aux messages reçus sur votre boîte mail. Lorsqu'un mail vous paraît douteux, ne l'ouvrez pas. Pour finir, un compte utilisateur est à préférer pour les usages quotidiens.

Performances

La digitalisation des processus

La digitalisation des processus consiste à la transformation digitale d'une entreprise, qui a pour but l'optimisation de l'organisation de celle-ci en interne.

Il n'est pas question d'une simple revue du design de son site internet ou autre, c'est bien plus que cela.

On utilise notamment ce qui s'appelle le Workflow, qui est la modélisation de vos processus métiers qui vise à représenter la globalité des tâches, des étapes et des ressources qui les composent, afin de leur donner vie.

Pour cela, il va falloir définir avec précision les étapes possibles à automatiser.

Processus de digitalisation avec une commande client

Quand une commande est passée, plusieurs étapes sont suivies :

• l'enregistrement de la commande,

• la facturation,

• la transmission d'informations en logistique,

• la préparation et l'envoi du produit,

• la transmission d'informations à la comptabilité,

• le suivi du client et la réception,

• la clôture de la commande ou la constatation d'une anomalie, etc.

Ces étapes vont faire appel à des outils, personnes, parcours et délais pour suivre l'acheminement de la commande client et la prise en compte de celle-ci par l'entreprise. Les acteurs du processus doivent savoir précisément ce qu'ils ont à faire et à qui ils s'adressent.

Le Workflow représente le processus dans son intégralité. Des tâches ont la possibilité d'être directement automatisées et prises en charge par les outils définis.

Ceci permettra aux équipes dédiées de s'affranchir des tâches répétitives afin de mettre en priorité les tâches essentielles, comme la simplification de la facturation qui fait gagner considérablement du temps.

Schéma de digitalisation des processus

Relations de confiance avec la direction

Pour instaurer une relation de confiance entre employés et direction, des éléments sont à prendre en compte :

Éléments importants pour une relation de confiance

Le respect : le respect mutuel entre la direction et les collaborateurs est primordial, c'est une source d'intelligence collective, d'efficacité et d'innovation. Il faut respecter les différences de chacun ainsi que leurs compétences.

La loyauté : si la direction est loyale envers ses employés, alors eux-mêmes le seront, ce qui favorise la cohésion et la pensée d'un groupe.

Avoir l'esprit ouvert : être ouvert à la communication et aux propositions de chacun permet d'innover et d'apporter des solutions qui peuvent s'avérer bénéfiques.

Faciliter le relationnel : l'adaptation de la communication avec ses employés permet de faciliter les échanges et le dialogue, et cela montre l'intéressement que vous portez à leur égard.

Relation à double sens : il est important, pour qu'une relation soit saine et dure dans le temps, de faire des concessions pour l'un comme pour l'autre, une relation qui ne fonctionne que dans un sens n'a pas de chance de se conserver.

La confiance : l'élément essentiel, la confiance, permet d'instaurer un climat serein, de transmettre efficacement des messages aux employés et de travailler de façon constructive en ayant des retours et des informations essentielles de la part des collaborateurs.

Fondamental

Il est important d'instaurer une relation de confiance en tous points afin que l'entreprise (la direction) et ses salariés évoluent dans de bonnes conditions.

Réalisation des objectifs clients

Le fait de mettre en place des objectifs clients permet de suivre une ligne conductrice afin que l'entreprise puisse performer.

L'ascension d'une entreprise se mesure de plus en plus sur sa réussite à satisfaire les objectifs de ses clients. La satisfaction des clients est l'objectif commercial principal pour les entreprises dépendantes de leurs clients, car cela leur permet d'obtenir des bénéfices à long terme. Il est donc essentiel d'avoir une politique dédiée à la clientèle avec des stratégies planifiées pour bien répondre aux objectifs des clients.

Les politiques relatives aux objectifs des clients ont pour seul but la fidélisation. Avec une politique clientèle adaptée, on répond efficacement aux besoins des clients. De ce fait, l'entreprise gagne aussi des parts de marché en plus des clients potentiels à acquérir.

Comment réaliser et fixer ces objectifs

• Il faut d'abord effectuer une étude de marché car, avec celle-ci, vous aurez connaissance de la demande actuelle des clients et comprendrez ce qui vous attend en termes de concurrence.

• Peu importe le service, il faut être attentif avec les clients. Le client n'oubliera pas l'expérience vécue avec vous. Vous devez apporter au client une réponse adaptée à ses besoins. Le client doit se sentir important dans votre entreprise, cela permet de vous rapprocher plus facilement de lui.

• Pour que ça fonctionne, il faut apporter sur le marché des produits ou des services répondant aux demandes clients. Ce peut être, par exemple, de nouveaux produits de qualité ou la mise sur le marché de produits différents, qui doivent être perçus comme nouveaux par la clientèle.

• L'étape principale est l'écoute de son marché afin de créer des besoins nouveaux. Votre rôle sera de prendre en considération l'insatisfaction client et de proposer quelque chose de nouveau pour les combler.

• Mettre en place des enquêtes de satisfaction clients pour avoir un retour concret de ce qu'ils pensent de vos prestations, services, etc.

• Dissocier la clientèle permet de répondre à des besoins différents et par des moyens qui ne sont pas les mêmes selon le profil client.

• Les produits ou services proposés par votre entreprise se doivent d'être de bonne qualité pour ne pas avoir de retours négatifs là-dessus.

• Les explications devront être claires à l'égard du client, car si vous lui promettez des choses qui sont en fait fausses, il sera d'autant plus déçu.

• Respecter vos engagements, que ce soit en termes de délai, par exemple, et de l'attente produits/services.

• Mettre en place une communication directe avec vos clients, une possibilité de contact mail, téléphonique ou physique. Cela peut grandement les rassurer.

• La personnalisation pour chaque client est importante, il doit se sentir unique. La fidélisation passe aussi par-là : n'hésitez pas à remercier ou récompenser vos clients fidèles.

Ce qui est à bannir !

Nous ne sommes pas à l'abri de commettre des erreurs dans ce contexte. Voici ce qu'il ne faut pas faire :

• Traiter de façon impersonnelle votre client.

• Ne pas l'écouter et donc ne pas comprendre ses besoins.

• Utiliser des termes incompréhensibles pour le client.

• Ne pas reconnaître que vous avez parfois tort et engendrer un conflit inévitable avec le client.

Ce qu'il faut retenir

La satisfaction des objectifs des clients est la clé de la réussite des entreprises à long terme. Cela passe premièrement par une connaissance absolue du client. Il est également primordial de proposer des services ou des produits de qualité pour bien répondre aux objectifs des clients. Pour finir, la mise en place d'une bonne relation de proximité avec les clients renforce considérablement la relation de confiance que vous aurez avec eux.

Avènement du Cloud

Définition

L'avènement du « Cloud Computing », qui permet de gérer l'informatique à distance en fonction de ses besoins, a permis de faire décoller les revenus de la division serveurs.

Actuellement, tout le monde a entendu parler du Cloud, même si, pour un grand nombre, cette notion est encore floue. Mais la notion de Cloud, ou plutôt de « Cloud Computing » ou « informatique en nuage », est bien plus complexe.

Dans les années 1990, les entreprises ont commencé à externaliser (mettre en dehors ou confié en externe) leurs processus. En informatique, il s'agit principalement de la gestion des postes de travail, de la maintenance de logiciels ou d'applications, ou encore de la gestion des serveurs. Il en va de même pour d'autres domaines d'activité, comme la gestion de paie ou toute autre tâche administrative. En agissant de cette façon, les entreprises se focalisent uniquement sur leurs activités principales.

On assiste, depuis peu, à la croissance des offres de services de plusieurs grands acteurs mondiaux tels que Amazon (Amazon Web Services), IBM (IBM SoftLayer et IBM Bluemix), Google (Google Cloud Platform) ou Microsoft (Azure). Mais aussi des acteurs à l'échelle nationale comme Orange, OVH ou encore Numergy.

Les entreprises et les clients se sont précipités pour adhérer à ces offres comme IaaS (Infrastructure as a Service), PaaS (Platform as a Service) ou SaaS (Software as a Service). En effet, ces offres leur apportent une simplicité d'utilisation, un paiement à usage, de la flexibilité, etc.

L'usage du Cloud pour entreposer en nombre considérable les sites, les mails, les photos ou encore les réseaux sociaux a engendré le développement massif des Data-Centers.

Son écosystème

De nos jours, les entreprises ont de plus en plus recours à un écosystème dit « ouvert » pour optimiser leur digitalisation.

Ce concept occupe une place importante dans le nouveau lexique du digital, au même titre qu'Agile, Disruptif, Data, App, Scrum, Design, etc. Pour optimiser leur croissance digitale, beaucoup de grands groupes s'entourent de sociétés de service, de start-up innovantes, d'investisseurs ou d'experts, et inscrivent leurs actions dans un environnement ouvert sur l'extérieur.

En revanche, beaucoup de ces écosystèmes semblent oublier les enjeux économiques et humains de l'entreprise et peuvent transformer l'organisation via ces nombreuses innovations.

Un écosystème, pourquoi ?

Les capacités d'une entreprise à s'appuyer sur l'innovation digitale en interne restent insuffisantes. C'est pour cela qu'elle a recours à une solution extérieure, mais aussi parce que les modèles économiques « florissants » sont par nature de plus en plus ouverts.

Les places de marché électroniques viennent remplacer la distribution traditionnelle, les réseaux sociaux font un pied de nez aux médias classiques, et l'économie du partage chamboule la location d'actifs (exemple : les chambres d'hôtes, les véhicules ou les places de parking).

L'usage d'un écosystème ouvert englobe toutes les étapes du processus d'innovation d'une grande entreprise. Il s'agit d'apporter de la jeunesse et de l'élan en premier lieu et d'aider les grandes entreprises à penser « out-of-the-box » → en dehors de la boîte. L'intérêt de tout cela va beaucoup plus loin quand l'entreprise sait inscrire dans la durée la collaboration avec son écosystème. Les jeunesses florissantes deviennent alors des partenaires réguliers tout au long d'un processus d'innovation reposant sur de nouvelles manières de travailler : prototypage rapide, « test & learn » qui, dans sa traduction, veut dire « tester et apprendre ».

Les jeunes entreprises partenaires apportent de l'offre à grande échelle. Cela peut apporter à un grand groupe un impact plus important. C'est le cas par exemple de l'affiliation de DEEZER à Orange, qui a permis d'augmenter son taux de fidélisation client.

Résumé

L'écosystème digital doit contribuer à l'expansion de l'entreprise à l'aide d'outils de suivi précis, même si son action s'inscrit dans le moyen et long terme. Dès le début, il est indispensable de définir quelques indicateurs simples d'activités et de résultats.

Schéma d'écosystème